5 conseils pour encourager l’engagement des salariés de sa TPE-PME

La productivité d’une TPE-PME dépend fortement du facteur humain. Face à des salariés qui évoluent dans leur rapport au travail, le chef d’entreprise doit être capable de questionner son management pour susciter l’engagement de ses équipes. Nos pistes à approfondir.

1. Accompagner l’intégration dès le recrutement
Un recrutement, cela demande du temps et de l’énergie au chef d’entreprise dans une petite ou moyenne entreprise. Alors lorsqu’un nouveau collaborateur démissionne lors de sa période d’essai ou démissionne dans les premiers mois de son contrat, c’est un échec qui invite à la remise en question. Le problème n’est pas uniquement le profil des recrutés, mais la manière dont les TPE et PME organisent l’onboarding, l’arrivée dans l’entreprise d’un nouveau collaborateur. Rien n’est à négliger : entretien post-signature pour poser les bases de la relation de travail, préparation du poste de travail et des équipements et fournitures, communication auprès du reste de l’équipe afin que chacun puisse contribuer à ses premiers pas, etc. Le process doit aboutir à un collaborateur pleinement autonome et opérationnel après un délai de quelques semaines voire plusieurs mois.

2. Favoriser la flexibilité du travail
la liberté d’organisation est un élément de plus en plus recherché par les collaborateurs, qui devient un critère de plus en plus crucial dans le choix de leur employeur. Lorsque le poste le permet, un chef d’entreprise aura tout intérêt à se montrer flexible sur la plage horaire et la possibilité de mixer le temps de travail entre présentiel et distanciel. Pour un salarié, c’est souvent indispensable pour trouver le bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Et donc un motif pour profiter d’un collaborateur pleinement productif et concentré sur ses missions !

3. Optimiser le bien-être au travail
Sans aller jusqu’à nommer un Happiness manager comme certaines entreprises de la Silicon Valley, une TPE ou une PME peut créer les meilleures conditions afin de s’assurer de la satisfaction de ses collaborateurs. Cela inclut une salle de pause bien agencée et équipée afin de pouvoir « couper » quelques minutes, ainsi qu’une salle de repas qui donne envie de prendre sa pause déjeuner sur son lieu de travail. La qualité de vie au travail passe aussi par des locaux confortables, une déco cosy, mais aussi par une ambiance conviviale. Pour cela, des activités communes de manière ponctuelles peuvent aider – on appelle cela le team building –, afin de créer un sentiment d’appartenance à l’entreprise et une cohésion de groupe.

4. Permettre l’accès à la formation continue
La fidélisation des collaborateurs est un enjeu dans un contexte de pénurie des talents. Une TPE-PME doit être en capacité de leur proposer d’acquérir de nouvelles compétences, afin de progresser dans l’entreprise ou ailleurs. L’accès à la formation est à ce titre une vraie plus-value, trop souvent réservée aux salariés des grandes entreprises. Se montrer ouvert à l’évolution des salariés est un plus dès le recrutement afin de pouvoir s’ouvrir à d’autres profils, mais aussi tout au long de leur parcours dans la société pour les faire monter en compétences.

5. Adopter un management responsabilisant
C’est bien souvent un problème de management qui conduit un salarié à démissionner ou à entrer dans le cercle vicieux de l’absentéisme. Un management rigide et directif fera fuir notamment la génération Z, en quête de sens dans son travail pour être épanouie. Mieux vaut donc miser sur d’autres leviers afin de gommer les tensions hiérarchiques. Mettre en avant le dialogue et la collaboration pour que chacun trouve sa place dans l’organisation et affirme sa raison d’être. Troquer le contrôle contre une dose plus importante d’autonomie est aussi le meilleur moyen de réveiller la créativité des collaborateurs.